Armés de masques et de gel hydroalcoolique, les Mordus ont enfin pu reprendre leurs activités en s’attaquant à un monument national: la chocolaterie Camille Bloch, temple du Ragusa et du Torino.

C’est en grimpant depuis Bienne à travers les gorges de la Suze qu’on arrive dans le vallon de Saint-Imier, au cœur du Jura bernois.

Depuis 1935, Camille Bloch s’est établi dans le village de Courtelary, où un centre visiteurs à été ouvert en 2017, en face de la fabrique historique.

Au programme de cette journée bien remplie: une visite guidée du parcours découverte, un atelier et un apéritif dînatoire.

Le parcours découverte nous permet de suivre la saga de la famille Bloch, depuis Camille, qui avait ouvert une chocolaterie à Berne en 1929, jusqu’à Daniel, son petit-fils, aujourd’hui à la tête de l’entreprise familiale. Nous apprenons que le Ragusa est un enfant de la guerre (1942).

Le rationnement au niveau du cacao avait en effet été compensé par l’ajout de noisettes.

La marque provenant quant à elle du lieu de villégiature favori de Camille Bloch, connu aujourd’hui sous le nom de Dubrovnik, en Croatie.

Lors de l’atelier, nous avons eu le plaisir de confectionner notre propre Ragusa: une couche de chocolat dans le moule, une couche de praliné savamment mélangée avec des noisettes entières torréfiées et une autre couche de chocolat pour fermer l’ensemble. Voilà la recette immuable du Ragusa, même s’il se décline aujourd’hui en version classique, chocolat noir et chocolat blond.

Les 25 Mordus présents à cette manifestation se sont retrouvés autour d’un apéritif faisant la part belle aux produits locaux et au chocolat: velouté froid de carottes et mousse au Ragusa blond, sandwich au jambon à l’os, ramequin Ragusa blond et Tête-de-Moine,

mousse de truite fumée parfumée aux agrumes et fines herbes, et naturellement une mousse au Ragusa pour le dessert.